La Tunisie est en train de consolider sa réputation comme l’un des écosystèmes entrepreneuriaux les plus dynamiques d’Afrique du Nord.
Grâce à sa proximité avec l’Europe, à la qualité de ses ressources humaines et à sa stabilité macroéconomique relative, elle attire de plus en plus d’entrepreneurs étrangers. Mais pour réussir, encore faut-il choisir le bon secteur.
Les technologies de l’information figurent en tête des opportunités. Le pays s’est imposé comme une destination de choix pour l’externalisation de services, qu’il s’agisse de développement informatique, de support technique ou de gestion de centres d’appels. La main-d’œuvre est qualifiée, francophone et disponible à des coûts compétitifs, ce qui séduit particulièrement les entreprises européennes.
L’énergie renouvelable constitue également un secteur d’avenir. Le fort ensoleillement du territoire en fait un terrain idéal pour le développement du solaire, tandis que les zones côtières et désertiques se prêtent à l’implantation de parcs éoliens. Les autorités tunisiennes ont fixé un objectif ambitieux : atteindre 35 % de production électrique issue de sources renouvelables d’ici 2030, ce qui ouvre de nombreuses perspectives aux investisseurs.
L’agriculture moderne représente un autre champ d’opportunités. Déjà reconnue pour la qualité de son huile d’olive et de ses dattes, la Tunisie cherche à moderniser ses chaînes de production et à valoriser ses produits à l’export. Les projets dans la transformation agroalimentaire, l’agriculture biologique ou l’irrigation intelligente sont particulièrement porteurs.
Le tourisme, longtemps centré sur le balnéaire, est en pleine mutation. Les autorités et les opérateurs privés misent désormais sur des niches à forte valeur ajoutée : tourisme culturel, saharien, thermal ou encore éco-tourisme. Cette diversification permet non seulement d’attirer de nouveaux publics mais aussi d’allonger la durée de séjour des visiteurs.
