La gestion financière est l’une des préoccupations majeures lorsqu’on s’installe à l’étranger. En Tunisie, les expatriés doivent composer avec un système bancaire solide mais encadré, notamment en ce qui concerne la circulation des devises.
L’ouverture d’un compte bancaire est relativement simple.
La plupart des banques tunisiennes acceptent les ressortissants étrangers à condition de présenter un passeport, un justificatif de résidence et, selon les cas, un contrat de travail ou une attestation de revenus. Les comptes sont généralement libellés en dinars tunisiens, mais il est également possible d’ouvrir des comptes en devises, ce qui représente un avantage important pour ceux qui reçoivent des revenus de l’étranger.
Le dinar tunisien n’étant pas librement convertible, les transferts de fonds vers l’extérieur sont soumis à certaines restrictions.
Les expatriés salariés peuvent néanmoins rapatrier une partie de leurs revenus, selon des plafonds fixés par la réglementation. Quant aux investisseurs, ils bénéficient d’un cadre plus souple qui leur permet de transférer des dividendes et des bénéfices à condition que l’investissement initial ait été déclaré correctement.
Pour les transferts internationaux, plusieurs options existent. Les banques locales comme la BIAT, Attijari ou Amen Bank offrent des services classiques, mais souvent coûteux et parfois longs. Les sociétés spécialisées telles que Western Union ou MoneyGram constituent une alternative rapide mais onéreuse.
Enfin, de plus en plus d’expatriés se tournent vers les solutions numériques, comme Wise ou Revolut, qui permettent de réduire les frais et de gagner en flexibilité.
